Tinghir: La situación se agrava, la resistencia se consolida
La marcha del 26 se convierte en un levantamiento popular con numerosos heridos y detenidos (castellano/français)
Cronología de los hechos
La Federación de Asociaciones para el desarrollo de Tinghir (FADT), compuesta por unas 80 asociaciones había decidido organizar convocar el domingo 26 de diciembre de 2010 una marcha hacia la prefectura (sede de la provincia recientemente creada) de Tinghir.
Objetivo principal: protestar contra el pacha de la ciudad que se niega a entregar los " recibos de depósito légal" (la legalización de la asociación), lo que quiere decir que el pacha prohíbe prácticamente las actividades de las asociaciones en la región.
Millares de personas asisten a la marcha, expresando su rabia y su cólera por la exclusión y marginación que sufren. A 100 metros de la prefectura, los organizadores deciden desconvocar la marcha. Pero los manifestantes (los en paro, los pobres, los excluidos…) continúan la marcha con gritos contra la carestía de la vida, el desempleo, la injusticia, la corrupción…
Las distintas fuerzas represivas cargan contra los manifestantes: bombas lacrimógenas, porras… , éstos responden con un lanzamiento masivo de piedras. Resultado: daños materiales, decenas de heridos, detención de 10 personas, según fuentes oficiales, 22 según fuentes más fiable.
El gobernador de Ouarzazate, a la que pertenece Tinghir, se ha desplazado a la localidad y se ha entrevistado con la sección local de la AMDH, dando una falsa versión de los hechos.
El fondo de la cuestión no es la violencia de unos alborotadores, como afirma el gobernador, sino las políticas impopulares de marginación y exclusión de la región y la existencia de todo un aparato de partidos, concejales, parlamentarios…que solamente sirven al poder y a sus bolsillos, viviendo a espaldas de las necesidades reales de la población, que solamente tiene la calle para expresar su rabia y su rebeldía.
La asituación sigue muy tensa en estos momentos, exigiéndose la liberación de todos los detenidos
Traducción. Equipo de Trabajo para el Norte de África de la S. De RR. II. de la CGT
La situation s’aggrave, la résistance se consolide
Chronologie des événements:
Des dizaines d’associations avaient décidé d’organiser le dimanche 26 décembre 2010 une marche vers la préfecture (siège de la province nouvellement créée) de Tinghir. Objectif principal: protester contre le pacha de la ville qui refuse de délivrer les "reçus de dépôt légal" , ce qui veut dire que le pacha interdit pratiquement les activités des associations dans la région
Des associations proches des courants islamistes et amazighs se sont jointes aux organisateurs.
A 100 mètres du siège de la province, les organisateurs ( y compris les islamistes et les amazighs), et devant l’arrivée des milliers de personnes annoncent la fin de la marche et quittent les lieux. Les citoyens ( les diplômés chômeurs, les démunis, les exclus…) ne l’entendirent pas de cette oreille et décidèrent de continuer la marche en scandant des slogans relatifs à la cherté de la vie, au chômage, à l’injustice, à la corruption…
Les différentes forces de répression chargèrent les protestataires: bombes lacrymogènes, matraques…
Les manifestants répliquent par des jets de pierres. Résultat: * dégâts matériels *Des dizaines de blessés * Des arrestation: 10 selon la déclaration officielle, 22 selon une source plus fiable, plus selon d’autres sources
Le "wali al amne" de Ouarzazate qui se trouve actuellement à Tinghir a reçu une délégation de l’AMDH (section de Tinghir) et a donné sa version des faits, version contredite par des témoignages. Les problèmes ne peuvent en aucun être résolus par la matraque et les arrestations
Les autorités seront amenées, tôt ou tard, à dialoguer avec les véritables représentant-es des victimes des politiques impopulaires des décideurs . les créatures enfantées par des mascarades électorales makhzaniennes ne feront partie que du décor , et constitueront toujours des antennes de relais makhzanien dans les douars et quartiers.
La résistance populaire ne peut que s’amplifier, se consolider, car la situation qui l’engendre ne fait que s’aggraver.
zi/zeg :
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